La Bande de Gaza, dans l'Antiquité, a été une région au commerce international effervescent. La ville a notamment été le point d'aboutissement des caravanes d'encens venues des royaumes du Sud. Le patrimoine archéologique y est donc très dense. Paradoxalement il avait été, jusqu'à il y a peu, largement inexploité. Avec l'autonomie enfin cédée, la Palestine a dû prendre en charge son histoire et son patrimoine. La France a été la première à offrir une coopération technique et scientifique. Les résultats ont été très riches. Il fallait cependant rivaliser avec le développement urbain dans un contexte démographique en expansion rapide qui a endommagé ou effacé de nombreux sites. La situation politique et sociale qui n'a cessé d'empirer a conduit à interrompre toute intervention en 2005. La conférence fait le bilan de ce qui a pu être réalisé.