Jeudis de la Culture, Alliance Française de Bangkok
Depuis le 6 novembre 2005, la capitale de l'Union de Birmanie n'est plus Rangoun mais Nay Pyi Taw. Cette délocalisation, qui a engendré le transfert d'environ 200 000 personnes, a fait couler beaucoup d'encre et soulevé de nombreuses questions, tant dans le monde occidental que dans le monde asiatique. Si les raisons qui ont poussé les dirigeants à délocaliser leur administration sont multiples, cette nouvelle capitale pose toutefois de nombreux problèmes aux observateurs. Les autorités birmanes ont déclaré que Nay Pyi Taw avait une superficie de 7 000 km². Avec près d'un million d'habitants moins de deux ans après sa création, il s'agirait d'une grande ville en pleine expansion. Mais la configuration de cette nouvelle agglomération conduit à s'interroger sur sa qualité de capitale et sur ses perspectives de développement. Biographie
Guy Lubeigt découvre la Birmanie en 1968, où il exerce la double fonction de conseiller culturel près l'Ambassade de France et de directeur de l'Alliance française, avant d'être nommé, en Thaïlande, lecteur à l'Université Chulalongkorn. En 1975, il obtient un doctorat de troisième cycle en géographie tropicale (Le palmier à sucre en Birmanie centrale) de la Sorbonne, publie le Que Sais-je ? La Birmanie, et entre au CNRS. Nommé en 1981 directeur de la Mission permanente du CNRS à Rangoun, ce passionné de la Birmanie a eu le privilège d'observer sur place les événements qui agitent ce pays depuis quarante ans. En 2001, il a obtenu un doctorat d'Etat (Birmanie : un pays modelé par le Bouddhisme). Avec plus de 70 publications scientifiques à son actif, il a enseigné dans les universités Chulalongkorn, Silpakorn et Mahidol. Il continue à intervenir dans les conférences internationales.