Un cocktail sera offert à l'issue de la manifestation en présence de Pierre Monnet, futur directeur de l'IFHA (à partir de septembre 2011)
Des projets muséographiques mettant en scène l'histoire nationale ont vu le jour, ou sont en cours de réalisation, des deux côtés du Rhin.
L'Allemagne réunifiée a ainsi créé deux musées fédéraux consacrés à l'histoire allemande : le Haus der Geschichte (Bonn/Leipzig) et le Deutsche Historische Museum (Berlin).
Ce dernier projet est cité en exemple en France par les partisans d'un projet de « musée d'histoire nationale », devenu depuis « Maison d'histoire de France ». En effet il n'existe aucun musée d'histoire en France dédié à l'ensemble du territoire. A peine lancé, le projet fait cependant l'objet d'une vive polémique entre historiens.
A contrario de ces lieux de mémoire nationale, le Musée de l'Europe lancé en 2007 à Bruxelles se veut un musée supranational, se penchant sur l'identité européenne.
En quoi les musées d'histoire sont-ils révélateurs du traitement des mémoires nationales ? Quelle signification peut et doit revêtir la mise en scène des identités nationales dans une Europe unifiée ? Un musée est-il le lieu adéquat pour questionner l'histoire des Etats-nations, dans un contexte de plus en plus multiculturel et international ?
Étienne François, est professeur émérite d'histoire moderne à la Freie Universität de Berlin à l'Université Paris I. Il est membre du Conseil d'orientation scientifique de la « Maison d'histoire de France »
Jan Gerchow, est historien et directeur du Musée historique de Francfort.
Marie-Louise von Plessen est historienne. Elle a conçu plusieurs expositions internationales et est membre du conseil scientifique du Musée de l'Europe de Bruxelles.
Un projet du "Forschungszentrum für Historische Geisteswissenschaften" et de l'Institut français d'histoire en Allemagne Modération : Bernhard Jussen, Historisches Seminar
En allemand, Entrée libre
Goethe-Universität, Campus Westend, IG-Farben Haus Grünerburgplatz 1, Raum 411