Peut-on mesurer la pluviométrie en utilisant le bruit qu'elle fait? / La distribution de l'endémisme dans les Ghâts occidentaux
La pluviométrie est l'une des données les plus importantes en climatologie, des analyses spatiales ou l'écologie. Toutefois, la collecte des données de pluie est encore difficile dans certaines régions, que ce soit en raison d'un accès difficile-(forêt tropicale, désert) ou en raison d'un prix élevé de réels instruments météorologiques (les pays en développement). Dans le but de recueillir des précipitations à bas prix dans ces pas bien connus des domaines, de nouveaux instruments basés sur deux licences (Brevets français) ont été proposées pour mesurer le champ des précipitations sur la base de ses sons. Cette présentation exposera trois prototypes et des tests préliminaires qui ont été menées sur eux jusqu'à présent.
La distribution de l'endémisme dans les Ghâts occidentaux par Florence Gontrand
La biodiversité et les menaces sont inégalement répartis, de sorte qu'il est nécessaire de fixer les priorités de conservation. En vertu de leur aire de répartition limitée, les espèces endémiques sont exceptionnellement vulnérables à l'extinction. Par conséquent, plus le nombre d'espèces endémiques dans une région est grand, plus la la perte de biodiversité sera importante, si cette région est perdue. Myers et al (2000) ont identifié 25 "hotspots" de biodiversité (sites où une concentration exceptionnelle d'endémisme fait face à un degré exceptionnel de menace), afin de "sauver le plus d'espèces au moindre coût".
Dans ce contexte, les projets de conservation requièrent une description spatiale de l'endémisme. Pour la plupart des zones d'étude, les données disponibles ne fournissent pas d'informations fiables sur les absences des espèces, et plusieurs analyses basées sur des données de "presence-only" ont été développées (Pearce et al, 2006). Un autre défi en matière de modélisation de distribution des espèces est que les données manifestent souvent de l'auto-corrélation spatiale, c'est-à-dire que les sites proches ont des valeurs plus similaires entre eux qu'avec des sites plus éloignés, de sorte que l'une des principales hypothèses des analyses statistiques standards (indépendance des résidus) n'est pas satisfaite (Dormann et al, 2007).
Ici nous nous concentrons sur les Ghâts occidentaux, qui font partie du hotspot Ghâts occidentaux/Sri Lanka. Cette étude vise à identifier les zones d'importance en termes de conservation, en se basant sur la distribution de la biodiversité endémique, et en s'efforçant de pallier les problèmes techniques mentionnés ci-dessus.
Discutants
Victor Grimaldi, Université de Compiègne (UTC), France.
Florence Gontrand, UPMC, Paris, France.
Organisateurs
Département d'Ecologie, IFP.
Lieu
Salle Parampara, Institut Français de Pondichéry, 11, rue Saint Louis, Pondichéry - 605 001.