Intervention d'Amel Boubekeur : sociologue, chercheur au Brookings Doha Center, chercheur associé au CJB depuis 2011.
Présentation :
Si les processus de transition en contexte autoritaire ont été largement analysés depuis l'avènement des révolutions arabes, les régimes semi-autoritaires tels que celui de l'Algérie et le paradigme de ses transitions sans fin laisse perplexe. En considérant comment les promesses de transition faites par le régime algérien au début des années 2000 ont échoué, on peut cependant localiser deux changements politiques majeurs en cours dans le pays qu'il convient d'analyser. D'une part, l'effondrement actuel des consensus et institutions construits autour de la figure du président Bouteflika, accéléré par l'échéance des élections présidentielles de 2014. D'autre part, la reformulation des cultures de protestations et la multiplication des émeutes qui s'en suit.
Modératrice : Assia Boutaleb, Maitre de conférences en science politique à l'Université Paris 8, en délégation CNRS au CJB
Rencontre organisée par l'Institut français du Maroc, en partenariat avec le Centre Jacques Berque, dans le cadre de la Saison culturelle France-Maroc 2013 et de son cycle annuel de débat d'idées «Les révoltes et leurs lendemains: évolutions politiques, transformations sociales »