Dimanche 14 juin 2015 de10 h 00 à 18 h 00, à l'auditorium en japonais sans traduction.
Voilà deux années que l'on observe la résurgence de la communication sur le risque alors que l'un des plus gros risques engendré par une activité humaine, s'est concrétisé par la catastrophe de 2011, soit l'explosion de la centrale nucléaire de Fukushima Dai ichi. Par une alchimie rhétorique énigmatique, les risques produits par l'homme et ceux engendrés par la nature ont été fondus en une seule catégorie : LE risque. Réfléchir sur la gestion des causes ne semble pas à l'ordre du jour, et il serait désormais de notre devoir d'admettre que nous vivons dans « la société du risque » pour reprendre le titre de l'ouvrage d'Ulrich Beck, société dans laquelle l'état d'exception menace d'y devenir un état normal. Quel est le rôle de la communication du risque aujourd'hui ? A qui est-elle destinée et dans quel but ? La communication sur le risque est–elle un outil d'information, de protection, d'acceptation, ou d'asservissement?
Intervenants : GOTO Shinobu (univ. de Fukushima), KOKUBUN Toshiki (univ. de Fukushima), NAJIMA Yoshinao (univ. du Tôhoku), SHIMAZONO Susumu (univ. Sophia), UKAI Satoshi (univ. Hitotsubashi)
Responsable scientifique : Cécile ASANUMA-BRICE (UMIFRE 19 - MFJ, Clersé – univ. de Lille 1)
Org. : Bureau français de la MFJ, Clersé (CNRS, univ. de Lille 1).