Date de publication:
Samedi 12 Février 2011 - 22:34
Publié ici :
12 Février 2011Mis à jour le :
23 Juin 2017Mots-clefs:
- transition politique
- OVIPOT
- Turquie
- IFEA Georges Dumézil
- démocratie
- Egypte
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- Política
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- Government
- Gobierno (gabinete)
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- Democratization
- Democratización
- Silence
- Silencio
- revolución
- révolutions
- Revoluciones
- Revendications
- Claims
- Reclamaciones
- Manifestants
- Février
- modèle
- government (cabinet)
Langue de publication:
- Français
Zone géographique:
- Moyen-Orient
Alors que l'Egypte célèbre le départ d'Hosni Moubarak et que l'on s'interroge sur ce que sera le nouveau gouvernement de ce pays, un débat autour du «modèle» turque de démocratisation ne cesse de s'intensifier. Le 1er février dernier, rompant le silence qu'il avait observé pendant les premiers développements de la Révolution égyptienne, Recep Tayyip Erdoğan a non seulement apporté son soutien aux revendications des manifestants, mais également estimé que l'expérience turque pouvait servir de «modèle» aux mouvements en cours dans le monde arabe ; une opinion surprenante, car jusqu'alors les dirigeants de l'AKP s'étaient bien gardés de se poser en exemple, en dépit du capital de sympathie qu'ils ont récemment accumulé dans le monde arabe. Confirmant cette position, le lendemain, alors qu'il se trouvait en visite officielle en Kirghizie, le premier ministre turc, quelques jours plus tard, l'a néanmoins tempérée, en affirmant qu'il n'avait pas non plus l'intention de s'immiscer dans les affaires intérieures des pays arabes.
